Veille stratégique – Janvier 2021 (1/2)

Proche et Moyen-Orient

Libye : la Turquie menace de répondre à toute attaque de ses forces par le maréchal Haftar

Samedi 26 décembre, lors d’une visite à Tripoli, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré que la Turquie répondrait à toute attaque de ses forces militaires par l’Armée nationale libyenne (ALN) du maréchal Khalifa Haftar. Soutenu par la Russie, les Emirats arabes unis et l’Egypte, Haftar  a appelé à « chasser l’occupant » turc du territoire libyen. 

  • Ces déclarations font suite à la motion adoptée le 22 décembre par le Parlement turc prolongeant de 18 mois l’autorisation de déployer des « militaires » en Libye. La Turquie appuie le gouvernement d’union nationale (GNA) en lui livrant des armes, des conseillers militaires ainsi que des mercenaires.
  • La Libye est déchirée depuis plusieurs années entre les deux pouvoirs rivaux du GNA à Tripoli et de l’ALN à Tobrouk. Si le cessez-le-feu signé sous l’égide de l’ONU est globalement respecté, les déclarations belliqueuses se multiplient.

Gaza : premiers exercices militaires communs de groupes armés palestiniens

Mardi 29 décembre, 14 groupes armés palestiniens ont effectué pour la première fois des exercices militaires communs dans la bande de Gaza. Des centaines de combattants y ont participé et des roquettes ont été tirées vers la Méditerranée. Le but de ces manœuvres serait de créer davantage de cohésion entre les groupes armés du territoire palestinien, dont ceux du Hamas et du Jihad Islamique.

  • Ces exercices marquent l’anniversaire du début de la guerre de 2008 contre Israël. Depuis 2008, deux autres guerres ont été livrées opposant principalement le Hamas à Israël. Des affrontements et tirs de roquettes quasi-quotidiens persistent encore aujourd’hui.  
  • En raison de ces manœuvres, l’armée israélienne a augmenté son niveau d’alerte. Plusieurs exercices similaires doivent être organisés dans le mois à venir. A long terme, ils pourraient mener à la formation d’un seul organe, noyau d’une future armée.

Yémen : explosions à Aden contre le nouveau gouvernement d’union

Mercredi 30 décembre, 26 personnes ont été tuées par deux explosions à l’aéroport d’Aden, capitale provisoire du Yémen. Les déflagrations se sont produites à la suite de l’atterrissage d’un avion qui transportait le nouveau gouvernement d’union. Aucun ministre n’aurait été blessé.

  • Ces explosions précèdent la tenue du premier Conseil des ministres du gouvernement d’union, dont l’objectif est de combattre les rebelles Houthis. Formé en décembre sous l’égide de l’Arabie Saoudite, ce nouveau gouvernement rassemble les fidèles du président Abd Rabbo Mansour Hadi et les séparatistes du Sud.  
  • L’attaque est attribuée au mouvement Houthi, soutenu par l’Iran. En représailles, la coalition menée par l’Arabie Saoudite a conduit plusieurs frappes aériennes sur Sanaa, capitale du Yémen tenue par les Houthis. 

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Asie

Crise politique au Népal

Suite aux recommandations du premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli, le président du Népal Bidya Devi Bhandari a dissous le Parlement le 20 décembre et a annoncé la tenue de nouvelles élections en avril et mai 2021. En réaction à cette décision, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Katmandou dénonçant une dissolution « inconstitutionnelle ». L’opposition accuse le gouvernement de Sharma Oli de corruption et lui reproche sa gestion de la crise du coronavirus. Par ailleurs, le gouvernement a été accusé de s’être trop éloigné de son partenaire régional traditionnel, l’Inde, au profit de la Chine. La Chine a envoyé une délégation dirigée par Guo Yezhou, représentant du Parti Communiste Chinois, afin de parvenir à un accord entre les principales forces politiques du pays.

  • Le premier ministre K. P. Sharma Oli était parvenu au pouvoir en février 2018 suite à un accord entre les deux partis communistes de l’époque impliquant leur fusion en un unique, le Parti Communiste Népalais (PCN). Cet accord avait été source d’espoir de stabilité dans un pays où les gouvernements étaient fréquemment renversés.
  • Cet accord avait donné à la Chine, principal architecte de l’unification des deux partis, une influence considérable dans le pays. La politique extérieure du Népal s’était par la suite orientée davantage en direction de Pékin, le gouvernement népalais s’opposant de plus en plus à l’Inde sur les questions frontalières.

Arrestations à Hong-Kong

Les arrestations d’opposants au régime chinois se multiplient à Hong-Kong à la suite de l’adoption de la nouvelle « Loi de sécurité nationale ». Le directeur d’un magazine pro-démocratie à Hong-Kong a été renvoyé en prison mardi 29 décembre après sa mise en liberté provisoire. Cette mise en liberté (conditionnée par l’assignation à résidence) avait été sévèrement critiquée par les médias prochinois, qui avaient évoqué que le dossier pourrait être repris par une cour chinoise non-hongkongaise. Autre exemple significatif : l’arrestation d’un groupe de manifestants hongkongais par les garde-côte chinois alors qu’ils tentaient de fuir la ville par bateau vers Taïwan. Il a été condamné par une cour de Chine continentale à des peines allant de 7 mois à 3 ans de prison. Amnesty International ainsi que les porte-parole des États-Unis, de l’Europe et du Royaume-Uni ont rapidement condamné ce procès critiquant notamment « l’absence de respect du droit à la défense ». De son côté, le porte-parole du ministre des Affaires étrangères chinois a appelé les États-Unis à « arrêter d’interférer dans les affaires internes et la souveraineté judiciaire de la Chine ».

  • Ces deux affaires tombent sous le coup de la nouvelle « Loi de sécurité nationale », adoptée par Hong-Kong sous la pression de la Chine en juin 2020. Cette loi donne à Beijing la liberté d’intervenir à Hong-Kong dans les cas de « séparatisme » ou de « collusion avec les pays étrangers ». Les condamnations peuvent être prononcées par des cours de Chine continentale et peuvent aller jusqu’à la prison à perpétuité. Son adoption faisait suite aux manifestations qui ont secoué la presqu’île en 2019.

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Afrique

Cinq soldats français tués au Mali en l’espace d’une semaine

Lundi 28 décembre 2020, trois soldats français de la force Barkhane ont été tués lors de l’explosion de leur véhicule dans l’Est du Mali, à proximité des frontières burkinabaise et nigérienne. L’attaque a été revendiquée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), organisation jihadiste dont l’un des principaux cadres avait été tué le 10 novembre dernier lors d’une opération menée par l’armée française. Samedi 2 janvier, deux autres militaires ont perdu la vie  aux alentours de la ville de Ménaka, dans la même zone géographique que les victimes du 28 décembre. Les deux attaques ont été réalisées grâce à un explosif artisanal. Elles portent le nombre de victimes françaises depuis le déploiement des opérations Serval puis Barkhane à 50.

  • Jeudi 31 décembre 2020, le Premier ministre Jean Castex s’est rendu au Tchad afin de s’entretenir avec le président Idriss Deby et de passer le réveillon avec des militaires de la force Barkhane. Il a assuré ces derniers du soutien indéfectible du gouvernement et annoncé la tenue d’un hommage national aux trois victimes du 28 décembre à Verdun.
  • Ces nouvelles pertes humaines contribuent à la vigueur des débats quant à l’avenir de la présence française au Sahel. Un sommet entre la France et les pays du G5 Sahel devrait se tenir en janvier ou février prochain afin d’aborder la question.

De nouvelles victimes du jihadisme au Nigeria

Lundi 28 décembre 2020, quatre soldats nigérians ont été tués lors de l’explosion de leur véhicule sur une mine dans l’Etat du Borno, au Nord-Est du Nigeria. Le lendemain, sept chasseurs appartenant à une milice pro-gouvernementale sont morts lors d’une explosion similaire et dans la même zone géographique, alors qu’ils poursuivaient des combattants de l’organisation jihadiste Boko Haram. Les attaques de cette dernière sont quotidiennes, spécialement dans l’Etat du Borno. Durant le week-end de Noël, au moins onze civils y avaient été tués et une dizaine de coupeurs de bois enlevés.

  • La menace que constituent aussi bien Boko Haram que sa branche dissidente de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest est toujours plus prégnante dans le Nord du Nigeria, trois semaines à peine après l’enlèvement spectaculaire de plus de 300 lycéens par l’organisation mère.

Le Soudan prend le contrôle du territoire éthiopien d’Al-Falasha

Lundi 28 décembre 2020, l’état-major de l’armée soudanaise a annoncé avoir pris le contrôle de la quasi-totalité du triangle d’Al-Falasha, un territoire aujourd’hui éthiopien mais historiquement contesté par le Soudan. Ce dernier a profité de la diversion concentration de l’attention de l’armée éthiopienne sur dans le conflit interne qui l’occupe au Tigré pour positionner ses forces. Les troupes soudanaises ont néanmoins dû faire face à quelques forces gouvernementales et autres milices éthiopiennes. De son côté, le gouvernement éthiopien appelle à la désescalade mais menace d’intervenir en cas de non-retrait des troupes soudanaises.

  • Le triangle d’Al-Falasha est un territoire particulièrement fertile de 250 km2 au Nord-Ouest de l’Ethiopie que le Soudan revendique en vertu du tracé des frontières établi par les Britanniques à l’époque coloniale. Mal contrôlée par l’Ethiopie, cette région est sévèrement frappée par le banditisme.
  • Le Soudan a accueilli plus de 50 .000 réfugiés éthiopiens depuis le déclenchement des hostilités au Tigré en novembre 2020. Ces derniers pourraient lui servir de moyen de pression en cas de bras de fer avec l’Ethiopie.

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Amérique

Les Etats-Unis envisagent de placer Cuba sur la liste des Etats finançant le terrorisme

Mardi 29 décembre 2020, le journal américain New York Times a dévoilé que l’administration sortante envisagerait d’inscrire Cuba sur la liste des pays finançant le terrorisme. Cette possibilité a immédiatement été condamnée par le ministre cubain des Affaires étrangères via twitter. Par cette mesure, le président sortant Donald Trump entendrait à nouveau mettre des bâtons dans les roues de son successeur Joe Biden. En effet, celui-ci – bien moins critique à l’égard de Cuba – ne pourrait annuler la décision de son prédécesseur qu’après un long processus d’évaluation de la menace cubaine et ainsi perdre du temps dans la pacification des relations américano-cubaines.

  • Dimanche 3 janvier 2021 a marqué le soixantième anniversaire de la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba. L’île est restée inscrite au rang des pays sponsors du terrorisme entre 1982 et 2015, date à laquelle le président Barack Obama a annoncé la normalisation des relations entre les deux pays. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a cependant mis un arrêt à ce processus de rapprochement.

Le Congrès américain outrepasse le veto présidentiel et adopte le budget de la défense pour 2021

Vendredi 1er janvier 2021, le budget américain de la défense a été définitivement adopté par le Congrès en dépit du veto posé par le président sortant Donald Trump. En effet, le 28 décembre 2020, la Chambre des représentants avait adopté le budget avec la majorité des deux-tiers requises pour outrepasser le veto présidentiel et a donc été imitée par le Sénat trois jours plus tard. D’un montant de 740 milliards de dollars, soit 12 milliards de plus que l’exercice précédent, le budget américain de la défense ne comportait aucune disposition en mesure de susciter un clivage au sein du Congrès. Le veto du président sortant avait pour principal objectif de favoriser un peu plus la paralysie institutionnelle déjà encouragée par ses tentatives répétées d’obtenir l’invalidation des résultats électoraux de novembre 2020.

  • Plusieurs mesures notables ont été introduites par le vote de ce budget, à savoir la hausse des salaires du personnel de défense de 3% ou encore la possibilité de renommer les bases militaires américaines portant le nom de généraux confédérés.

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Russie et ex-URSS

Afrique : l’opération d’influence russe mise à jour par Facebook

Mardi 15 décembre, le responsable de la politique de cybersécurité de Facebook, Nathaniel Gleicher, a affirmé avoir supprimé deux réseaux de comptes et de pages Facebook et Instagram attribués à l’organisation russe Internet Research Agency (IRA). L’agence est accusée de mener des opérations de désinformation dans quatorze pays africains depuis janvier 2020, dont la Centrafrique qui a élu son président le 27 décembre 2020 dans un contexte particulièrement tendu. Le troisième réseau de comptes fermés appartiendrait à l’armée française. Les deux pays s’accusent mutuellement de propager de fausses nouvelles à travers ces réseaux.

  • L’implantation russe en Centrafrique est croissante depuis la signature d’un accord de défense entre Bangui et Moscou en 2018. Il comprend plusieurs volets : la formation des soldats centrafricains, la livraison d’armes et d’une vingtaine de blindés de reconnaissance BRDM-2 en novembre dernier, l’envoi de plusieurs centaines d’hommes appartenant aux forces régulières russes le 22 décembre pour contrer la tentative de coup d’Etat dont a été accusé l’ancien chef d’Etat Faustin-Archange Touadéra.
  • L’envoi de ces soldats russes est un sujet sensible car la Centrafrique est toujours sous embargo partiel de l’ONU, qui y a déployé en 2014 la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique. Cet embargo suppose la validation préalable d’un comité avant l’envoi de renforts militaires. La Russie aurait donc justifié cet envoi en arguant que ses soldats sont des instructeurs. Cependant, la Russie est régulièrement accusée d’envoyer des forces paramilitaires sur le modèle de la société militaire privée Wagner Group , ce qu’elle dément du même coup. Ces soldats pourraient en être.

Vladimir Poutine renforce son arsenal répressif

Durant les mois de novembre et décembre, la Douma, la chambre basse du Parlement russe, a adopté une série de textes poursuivant les deux objectifs de la réforme constitutionnelle adoptée le 1er juillet 2020 : renforcer les pouvoirs présidentiels et diminuer les risques d’une transition attendue à la fin du mandat actuel en 2024. Un des textes les plus représentatifs de cette consolidation autoritaire du pouvoir est le texte accordant l’immunité à vie aux anciens chefs de l’Etat, y compris pour les actes accomplis après leur mandat à l’exception des crimes les plus graves comme la trahison. Plusieurs lois répressives ont également été votées, comme celle sur les « agents de l’étranger » qui laisse à l’appréciation des juges la désignation de particuliers comme de tels agents qui risquent cinq ans de prison.

  • L’année 2020 a été jalonnée par de nombreuses contestations en Russie même (par exemple, celle de Khabarovsk) ou à ses portes (en Biélorussie, au Kirghizistan), d’où une intensification de l’appareil répressif. En septembre 2021 auront lieu les élections législatives destinées à renouveler les 450 sièges de la Douma. Cette perspective pourrait également être un facteur de crispation.

Trump ferme les deux consulats américains en Russie

Samedi 19 décembre, l’administration Trump a décidé de fermer le consulat américain de Vladivostok et de suspendre les activités de celui d’Iekaterinbourg. L’ambassade moscovite reste ainsi la seule représentation diplomatique américaine dans le pays. Même si le département d’Etat au Congrès ne mentionne pas la cyberattaque du 18 décembre dernier pour justifier cette décision, celle-ci fait suite à l’annonce du futur président de Joe Biden de la mise en place d’une stratégie infligeant des « coûts considérables » aux responsables de ladite cyberattaque dès son arrivée à la Maison Blanche.

  • Moscou avait fermé le consulat des Etats-Unis de Saint-Pétersbourg en mars 2018 en réaction à des mesures identiques prises par Washington après l’affaire Sergueï Skripal.

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Europe

Dans le domaine de la défense, le « Brexmas » ne fait pas de cadeau

Jeudi 24 décembre, après plus de quatre ans de négociations, les Européens et Londres ont conclu un accord régulant leurs relations post-Brexit. Celui-ci est entré en vigueur le 1er janvier 2021. Le texte a été publié dans son intégralité samedi 26 décembre par le gouvernement britannique et la Commission européenne. Dans le domaine de la cybersécurité, l’accord précise que les parties tenteront d’établir un dialogue régulier pour réaliser de l’échange d’informations. En outre, le Royaume-Uni pourra participer au conseil d’administration de l’Agence européenne de cybersécurité (Enisa) à sa demande ou à celle de l’UE. Le texte de 1 246 pages a également été renforcé par l’ajout d’accords annexes sur la coopération nucléaire ou les échanges d’informations classifiées. En revanche, les questions de politique étrangère, de sécurité extérieure et de coopération en matière de défense ou de développement ont été exclues de l’accord.  

Un accord sur les investissements très controversé signé entre la Chine et l’UE

Mercredi 30 décembre, la Chine et l’UE ont paraphé un accord qui doit permettre de rééquilibrer de manière réciproque leurs conditions d’investissement. En négociations depuis 2013, l’accord a finalement abouti sous la pression de l’Allemagne, qui était, jusqu’au 31 décembre 2020, à la tête de la présidence tournante de l’Union européenne, mais aussi de la Chine qui, en froid avec les Etats-Unis et profitant de la période de transition entre les équipes de D. Trump et de J. Biden, a accepté de faire des concessions. Le texte doit encore recevoir l’approbation du Parlement européen.

  • Cet accord n’a cependant pas été célébré par tout le monde. Si la croissance économique de la Chine en fait effectivement un partenaire attractif, les ouvertures du marché chinois dans le domaine des voitures électriques, des hôpitaux ou de la chimie sont partielles, et le contrôle des subventions aux entreprises chinoises ne concerne que quelques secteurs. 
  • En outre, si Pékin semble avoir plié sur le respect certaines conventions de l’Organisation internationale du travail, notamment sur l’abolition du travail forcé (une condition posée par Paris en réaction à la révélation de l’internement et du travail forcé de la population ouïgour), beaucoup doutent que cette concession se traduira effectivement dans les faits.
  • Enfin, la position de l’Allemagne dans cet accord a été particulièrement débattue. Certains analystes ont salué l’aboutissement d’un lent revirement de Berlin sur le cas chinois. Très favorable aux investissements venant de Pékin dans les années 2010, l’Allemagne a progressivement durci sa position, le BDI (la fédération industrielle allemande) qualifiant début 2019 la Chine de « concurrent systémique ». Cet accord serait le signe d’une position plus européenne de Berlin face au géant asiatique. Cependant, d’autres accusent l’Allemagne d’avoir vendu les valeurs européennes pour un gain économique. En effet, étant, de loin, le premier partenaire commercial de la République populaire en Europe, elle était le pays européen qui avait le plus grand avantage économique à conclure cet accord. 

Cette veille a été rédigée par Théo Bruyère-Isnard, Gaspard Béquet, Claire Mabille, Rhéa Fanneau de la Horie et Maëlle Panza

Comité de rédaction

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