FRANCE
Complications après le lancement de l’opération controversée Wuambushu à Mayotte
Lundi 24 avril a débuté l’opération Wuambushu (« reprise » en mahorais) dans le département de Mayotte, coordonnée par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin. Celle-ci avait pour objectif de déloger les migrants en situation irrégulière sur l’île – majoritairement originaires des Comores voisines – en rasant les bidonvilles de bangas (cases en tôle). Mobilisant un total de 1800 policiers et gendarmes français, l’opération s’est heurtée à de nombreux obstacles dès mardi avec l’annulation du « décasage » d’un bidonville par le tribunal de Mamoudzou et le refus par le gouvernement des Comores d’accueillir ses ressortissants expulsés de Mayotte. Cette opération a provoqué de très fortes tensions sur l’archipel, avec de nombreux affrontements entre forces de l’ordre et « une centaine d’assaillants armés de machettes ». Les forces auraient même ouvert le feu à 12 reprises à balles réelles avec leurs pistolets automatiques « vers le sol, pour faire fuir » les assaillants. La Défenseure des droits Claire Hédon s’est dit particulièrement attentive au respect des droits fondamentaux dans le cadre de cette opération.
- L’opération Wuambushu avait été révélée en février 2023 dans un article du Canard enchaîné. Le 10 avril, le président comorien Azali Assoumani avait appelé la France à renoncer à cette opération allant « à l’encontre du respect des droits humains » et pouvant affecter les relations entre les deux pays. Les ONG comoriennes avaient alerté sur « un massacre à venir ». Chez les Mahorais, la réception de cette opération est mitigée : certains y sont favorables pour rétablir l’ordre sur l’île, d’autres dénoncent au contraire une opération qui pourrait nuire à la paix civile.
- Près de 650 grenades lacrymogènes, 85 grenades de désencerclement et 60 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) ont été utilisées depuis le début de l’opération par les forces de l’ordre.
- Jeudi 27 avril, si les autorités portuaires comoriennes avaient à nouveau autorisé les bateaux français à accoster, seuls les « passagers pourvus de leur carte d’identité nationale » étant autorisés à débarquer. Néanmoins, la confusion règne encore sur la possibilité de débarquer ou non les ressortissants comoriens.
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EUROPE
Les dépenses militaires au plus haut depuis la Guerre Froide
Le 24 avril 2023, le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) a publié son rapport annuel relatif aux dépenses militaires mondiales. Pour l’Institut, les dépenses mondiales ont atteint un nouveau record avec l’augmentation sensible des dépenses européennes en 2022. Ainsi, les dépenses militaires en Europe ont connu leur plus forte augmentation d’une année sur l’autre depuis au moins 30 ans et atteignent des niveaux comparables à ceux de la Guerre Froide. En outre, les dépenses militaires de l’Europe ont atteint 345 milliards de dollars en 2022. Les plus fortes hausses ont notamment été constatées au sein des pays limitrophes ou proches de la Russie, c’est-à-dire en Finlande (+36 %), en Lituanie (+27 %), en Suède (+12 %) et en Pologne (+11 %).
- En réalité, si l’invasion massive de l’Ukraine en février 2022 a influencé ces augmentations, de nombreux États de l’ancien bloc de l’Est ont plus que doublé leurs dépenses militaires depuis 2014, année où la Russie a annexé la Crimée. Cette tendance à la hausse des dépenses militaires s’est donc récemment accentuée mais n’est pas tout à fait nouvelle.
- Aux dépenses militaires européennes, il faudrait également ajouter les dépenses faites dans le cadre de l’Union Européenne, via le Fonds européen de Défense (FEDef) ou encore via la Facilité européenne pour la paix, laquelle est utilisée pour aider l’Ukraine. De plus, cette forte hausse est à considérer alors même que de forts taux d’inflation ont été constatés partout dans le monde.
- Le total des dépenses militaires mondiales a augmenté de 3,7 % en 2022, soit 2,2% du PIB mondial, pour atteindre un nouveau record de 2 240 milliards de dollars. Les trois pays qui ont le plus dépensé en 2022, à savoir les États-Unis, la Chine et la Russie, représentent 56 % du total mondial. Outre la guerre en Ukraine, d’autres facteurs ont poussé les dépenses militaires à la hausse comme les tensions en Asie de l’Est.
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AMÉRIQUES
Conclusions préoccupantes d’un wargame américain sur une potentielle invasion de Taïwan
La commission spéciale de la Chambre des représentants sur le Parti Communiste Chinois, dirigée par l’élu républicain Mike Gallagher, a organisé mercredi 19 avril un exercice simulant une invasion de Taïwan par l’armée chinoise. Ses résultats ont montré que le ravitaillement de l’île par les États-Unis deviendrait impossible très rapidement après le début d’un conflit. “Le jeu de guerre d’hier a souligné la nécessité de prendre des mesures pour dissuader toute agression du PCC et d’armer Taïwan jusqu’aux dents avant le début de toute crise”, a déclaré M. Gallagher dans un communiqué. “Les États-Unis doivent rattraper un retard de 19 milliards de dollars dans la livraison d’armes à Taïwan, mener des entraînements militaires conjoints améliorés et renforcer l’armée américaine dans la région”, a-t-il ajouté.
- Les préoccupations autour d’un éventuel conflit dans la péninsule de Taïwan sont l’objet d’un consensus bipartisan, fait désormais rare à Washington. Plusieurs responsables américains affirment ainsi que le dirigeant chinois Xi Jinping aurait ordonné à son armée de se tenir prête à intervenir sur l’île d’ici 2027.
- D’après une source proche de la commission s’étant confiée à l’agence Reuters, les conclusions du wargame anticipaient des pertes importantes pour les États-Unis si Washington ne renforçait pas les accords militaires avec ses partenaires régionaux, un épuisement rapide des stocks de missiles à longue portée et de lourdes conséquences pour l’économie américaine. Sur ce dernier point, Mike Gallagher a spécifiquement déploré le fait que “les milieux d’affaires [américains] ne prennent pas suffisamment au sérieux la menace d’une crise à Taïwan”.
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RUSSIE/NEI
Maintien du soutien occidental à l’Ukraine
Mardi 18 avril, les membres du G7 ont renouvelé leur solidarité avec l’Ukraine et ont promis des « conséquences sévères » en cas d’utilisation d’armes chimiques, biologiques ou nucléaires par la Russie dans le cadre du conflit. Deux jours plus tard, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré, lors de son premier déplacement à Kiev depuis le 24 février 2022, que « la place de l’Ukraine est au sein de la famille euro-atlantique ». Il a également annoncé une initiative pluriannuelle pour permettre à l’Ukraine de faire évoluer ses équipements et doctrines afin de répondre aux normes OTAN. La fin de semaine a également été marquée par la 11ème réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine à Ramstein (Allemagne) le vendredi 21 avril. Le Secrétaire à la Défense américain a salué l’unité et la détermination des nations représentées et le courage des Ukrainiens. De son côté, le ministre de la Défense ukrainien a résumé la dynamique sur le théâtre en soulignant les besoins de son pays.
- L’effort collectif fourni par le groupe de contact a permis de livrer plus de 230 chars, 1550 blindés et de nombreuses pièces d’artillerie, capacités de défense aérienne et munitions. Depuis plus d’un an, se sont également près de 9000 soldats ukrainiens qui ont été formés au sein des armées occidentales. Les membres de l’OTAN ont ainsi fourni plus de 150 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine.
- Le président ukrainien a été invité à participer au sommet de l’Alliance qui se tiendra en Lituanie au mois de juillet 2023. Volodymyr Zelensky a exprimé sa reconnaissance mais a ajouté que les membres de l’OTAN devaient désormais définir les perspectives d’adhésion et les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Si Jens Stoltenberg soutient l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, aucune décision collective n’a pour le moment été prise.
Nouveaux bombardements russes meurtriers à travers l’Ukraine
Vendredi 29 avril, des bombardiers stratégiques russes ont tiré, depuis la mer Caspienne, environ deux douzaines de missiles de croisière sur plusieurs villes à travers l’Ukraine, lors du premier assaut russe de grande envergure contre des cibles civiles depuis plus d’un mois. Si l’armée ukrainienne a abattu 21 missiles, certains ont échappé aux défenses aériennes. La frappe la plus meurtrière semble avoir eu lieu dans la ville centrale d’Ouman où une roquette s’est abattue sur un immeuble d’habitation, faisant au moins 25 victimes et des dizaines de blessés. En début de semaine, le chef de la ville portuaire de Sébastopol en Crimée, nommé par Moscou, a déclaré que l’armée russe avait détruit un drone maritime ukrainien. Les responsables ukrainiens n’ont pas ouvertement confirmé cette attaque mais ont rappelé leur droit de frapper n’importe quelle cible en réponse à l’agression russe. Dans le même temps, les médias russes ont rapporté l’explosion d’un drone ukrainien dans un forêt à une trentaine de kilomètres de Moscou, démontrant les capacités ukrainiennes à frapper le territoire russe en profondeur. La semaine du 17 avril, le président ukrainien s’est rendu dans la ville d’Avdiivka, située dans l’est du pays, alors que le président russe a effectué un déplacement près de la ligne de front dans les zones occupées.
- Le ministre de la Défense ukrainien a déclaré, vendredi 29 avril, que l’armée ukrainienne était prête pour une contre-offensive prévue de longue date et que les préparatifs « touchaient à leur fin ». Oleksii Reznikov a précisé que les chars allemands Leopard 2 ont été livrés contrairement aux chars Abrams américains qui ne devraient pas participer à la contre-offensive. Sans donner davantage de détails, les responsables ukrainiens ont déclaré que leur objectif était de percer les défenses russes enfouies et de provoquer un effondrement généralisé de l’armée russe. Si les armes occidentales sont essentielles à toute nouvelle tentative de reprise des territoires occupés par la Russie, elles ne garantissent pas, à elles seules, le succès d’une telle opération.
- Vendredi 14 avril, le dirigeant de la société militaire privée Wagner, Evgueni Prigojine, a appelé de manière inattendue à la fin de la guerre de la Russie en Ukraine. Il estime que le temps est venu d’annoncer la fin de l’opération militaire spéciale et de déclarer que Moscou a atteint tous les objectifs qu’elle s’était fixés, tout en consolidant le contrôle des territoires déjà occupés. En attendant, Prigojine considère que l’éventualité d’une forte contre-offensive ukrainienne serait bénéfique pour rallier les forces russes et rassembler la Russie en un front uni.
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AFRIQUE
Conflit au Soudan : chaos à Khartoum malgré l’instauration d’une trêve
Des combats violents et meurtriers ont éclaté au sein de la capitale soudanaise Khartoum, le samedi 15 avril, opposant l’armée soudanaise aux Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR). Ces dernières – composées principalement d’anciens miliciens ayant sévi durant la Guerre du Darfour en 2003 et dirigées par le Général Mohamed Hamdane Daglo, surnommé Hemedti – refusent l’arrêt des hostilités « avant d’avoir pris le contrôle de l’ensemble des bases militaires ». L’armée soudanaise, dirigée par le Général Abdel Fattah al-Burhane a, quant à elle, déclaré qu’une fin de conflit serait « impossible avant la dissolution des FSR ». Après l’échec des tentatives de médiations internationales, un cessez-le-feu de 72 heures a finalement été déclaré ce mardi 25 avril et prolongé jusqu’à dimanche soir, sous l’égide des États-Unis et de l’Arabie Saoudite. Plus de 500 civils ont perdu la vie depuis le début des hostilités. Face à cette exacerbation des tensions, de nombreux pays ont évacué leurs ressortissants, à l’instar de la France.
- Ce conflit résulte d’une course au pouvoir entre le Général Mohamed Hamdane Daglo et le Général Abdel Fattah al-Burhane, qui avaient participé conjointement au putsch de 2021 mettant fin à la transition démocratique de la révolte populaire de 2019. Après avoir été le numéro deux, le Général Mohamed Hamdane Daglo dénonce désormais violemment la junte soudanaise en s’alliant aux civils. À cet égard, le chef de la diplomatie états-unienne, Antony Blinken, indique que Washington a « de très sérieuses préoccupations sur l’engagement du groupe Prigojine (Groupe paramilitaire Wagner) au Soudan ». Rappelons notamment que les FSR ont déjà travaillé avec ce groupe en Libye.
- Entre le 23 et le 25 avril, la France a mis en place une évacuation de ressortissants (RESEVAC) intitulée « Sagittaire ». Grâce à la mobilisation de l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi qu’à plusieurs commandos des forces spéciales, un pont aérien a pu être établi avec Djibouti permettant l’évacuation de 538 personnes dont 209 ressortissants français.
- Les instances internationales tirent la sonnette d’alarme quant aux conséquences humanitaires de cette crise. Déjà pauvre, le Soudan voit plusieurs quartiers de sa capitale être privés d’eau courante et d’électricité, et plus des trois quarts des hôpitaux seraient hors service. Simultanément, le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé, le docteur Nima Saeed Abid, avertit sur un potentiel « risque biologique énorme » à la suite du pillage d’un laboratoire en possession d’agents pathogènes du choléra ou encore de la poliomyélite. Enfin, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés s’inquiète d’une forte vague migratoire en direction du Tchad et du Soudan du Sud avec « 125 000 retours de réfugiés Sud-Soudanais et de 45 000 réfugiés ».
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ASIE
Première prise de contact entre Xi Jinping et Volodymyr Zelensky
Pour la première fois depuis le début du conflit ukrainien, Volodymyr Zelensky s’est entretenu avec son homologue chinois mercredi 26 avril. Alors que la Chine avait annoncé son ambition de se positionner en tant que force médiatrice de la guerre, les deux parties se sont engagées à renouveler ces prises de contact. Espérant une « une impulsion puissante au développement des relations bilatérales » entre son pays et la Chine, Zelensky a annoncé, dans la foulée, la nomination de Pavlo Riabikine aux fonctions d’ambassadeur en Chine, poste vacant depuis février 2021. De son côté, la Chine a annoncé l’envoi d’une délégation en Ukraine pour un “règlement politique du conflit”. Le Président Ukrainien a déclaré sur son canal Télégram que les discussions avaient porté sur « une série de questions d’actualité concernant les relations bilatérales » avec « une attention particulière […] accordée aux possibilités de coopération en vue d’instaurer une paix juste et durable pour l’Ukraine. » Sur la chaîne d’Etat CCTV, Xi Jinping a rappelé que la Chine a pour « position fondamentale […] de promouvoir un dialogue de paix » étant donné que le « dialogue et la négociation » sont, selon lui, les seules issues au conflit en cours.
- Washington et Paris ont salué cette conversation tout en se demandant si cette dernière pourrait « déboucher sur une initiative, une proposition ou un plan de paix sérieux ». La Russie, de son côté, a « pris acte » de la volonté de Pékin « de mettre en place un processus de négociation » et a accusé l’Ukraine, de « saper les initiatives de paix » par son refus de dialoguer avec elle.
- Le 24 février 2023, le ministère des affaires étrangères chinois avait publié sur son site internet une « proposition de règlement politique » en douze points qui incitait les deux parties à reprendre les pourparlers de paix (voir veille Mars 2023 1/2). Cette première manifestation de la volonté chinoise de se faire médiatrice du conflit avait été vivement critiquée par les alliés de Kiev.
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AFRIQUE DU NORD/MO
Sous l’égide de Moscou et Téhéran, la Turquie et la Syrie poursuivent la normalisation de leurs relations
Mardi 25 avril à Moscou, les ministres de la défense de la Russie, de l’Iran, de la Turquie et de la Syrie ont poursuivi leurs pourparlers en vue d’une normalisation des relations syro-turques. Les relations entre Ankara et Damas sont en effet rompues depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, lorsque le premier ministre turque Erdogan a soutenu l’opposition politique pour renverser Bachar el-Assad puis a déployé des troupes dans le nord du pays. Lors de la réunion, les représentants ont notamment discuté de mesures visant à rétablir la sécurité de la Syrie tout en préservant son intégrité territoriale. Dans un communiqué, le ministère syrien de la Défense a annoncé que les discussions avaient porté sur « le retrait des forces turques » du pays.
- Depuis 2011, les relations diplomatiques entre Ankara et Damas sont au point mort. La Turquie a soutenu l’opposition politique et armée à Bachar el-Assad au cours de la guerre civile en Syrie, conséquence du soulèvement populaire de 2011 contre le président syrien, allié à Téhéran et Moscou. La Turquie a notamment déployé sa propre armée dans le nord de la Syrie près de la frontière entre les deux pays. Depuis, le pays multiplie les bombardements dans la zone en ciblant les populations kurdes, considérées par Ankara comme des terroristes. Cette occupation aurait causé le déplacement de plus de 300 000 personnes depuis le début du conflit. Le retour de ces immigrés syriens chez eux est également au cœur des discussions.
- Une première rencontre s’était tenue début avril entre des diplomates. Les quatre 4 pays ont annoncé qu’une prochaine réunion devrait se tenir en mai à Moscou. Cette réunion a également été l’occasion pour la Russie, à travers son ministre de la défense Sergueï Choïgou, de s’entretenir individuellement avec ses partenaires.
Vers une résolution du conflit au Yémen après la reprise des relations entre l’Iran et l’Arabie Saoudite
Le vendredi 14 avril, a débuté un échange de 887 prisonniers entre l’Arabie Saoudite et les rebelles houthistes yéménites, soit la plus grande opération depuis 2020. D’autres mesures ont été annoncées et pourraient être mises en place très prochainement, comme la reprise des vols entre l’aéroport du Sud du Yémen, contrôlé par le gouvernement légitime, et celui du Nord au main des Houthistes ainsi que la fin du blocage des ports. De leur côté, l’Arabie Saoudite et l’Iran ont annoncé ce vendredi 28 avril la réouverture de leurs ambassades respectives au Yémen.
- Le conflit au Yémen dure depuis 8 ans et a causé 400 000 morts ainsi que 16 millions de déplacés. Il s’agit selon l’ONU de la pire crise humanitaire du monde : le pays est en proie à la famine, à un manque d’eau potable et un contexte d’épidémies.
- Lors de la semaine du lundi 10 avril, le chef politique des rebelles houthistes, Mehdi Al-Machat, ainsi que l’ambassadeur saoudien au Yémen, Mohammed Al-Jaber se sont rencontré dans la capitale du pays. Après 2 années de tractation, et une médiation du sultanat d’Oman, cet échange visait à négocier la fin du conflit entre l’Arabie Saoudite qui appuie militairement le gouvernement légitime yéménite basé à Aden au Sud et la rébellion houthiste au Nord du pays soutenu par l’Iran qui ravage le Yémen depuis 2015.
Rédigée par Camille, Simon, Elias, Pauline, Léana, Raphaëlle et Baptiste.