Témoignage : Nouvelle-Calédonie, du temps des otages au référendum
A moins d’un mois du référendum d’autodétermination et 30 ans après la prise d’otage d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, Sciences Po Défense et Stratégie a l’honneur d’accueillir un témoin privilégié : Alain Picard, général (2s) de gendarmerie.
Alain Picard, alors Lieutenant-colonel, est arrivé sur le « caillou » le 22 janvier 1988. A la tête des escadrons de gendarmerie du sud et des îles Loyautés, il restera sur l’île d’Ouvéa jusqu’à l’assaut de la grotte, le 5 mai 1988, et assistera aux obsèques des 19 indépendantistes. Fin connaisseur des enjeux de la région, il mettra en perspective le référendum du 4 novembre avec la prise d’otage et l’opération militaire qui a suivi, à l’origine de nombreuses controverses.
Le drame d’Ouvéa, c’est aussi le tournant d’une carrière : Alain Picard est ensuite devenu attaché de Défense au Mali lors de la rébellion touarègue, puis a été en poste au centre opérationnel de l’Etat-major des armées pendant la Guerre du Golfe. Il a également travaillé avec Michel Débré puis Jean-Pierre Chevènement au Ministère de l’Intérieur.
Pour échanger sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et poser vos questions à ce gendarme au parcours hors norme, une seule date : le 24 octobre, de 17h à 19h !